PETITE HISTOIRE DU NEGOCE | FR
En Inde, le diamant était connu depuis la haute antiquité, le Mahabaratta (mythologie hindoue) parle du diamant 1500 ans avant Jésus-Christ. C’est par les fleuves et par la mer que les anciens pouvaient être en communication avec l’Extrême Orient, les marchands maritime portèrent en Étrurie (actuellement Toscane et Ombrie), les premiers diamants.
L.D.I. fut fermé une vingtaine d’années plus tard, mais a porté un coup mortel au secteur du clivage et du sciage, exclusivité d’Anvers. Ayant perdu cet atout, Anvers commence un long et lent déclin, l’industrie avait connu des périodes de pleins emploi avec plus de 30.000 ouvriers diamantaires, mais elle a vu son industrie se rétrécir comme une peau de chagrin et ne compte plus actuellement quelques centaines de tailleurs spécialisés dans les pierres de haut de gamme.
Après le creux des années 1975-1976, une forte reprise de la vente des 8⁄8 et des mêlées a pu s’observer vers 1977. Elle était la conséquence des spéculations israéliennes. Rapidement, elle fut suivie par la rechute du prix de ces catégories de marchandises.
1980 fut l’année de spéculation sur les pierres à certificat d’un carat qui atteignirent des prix astronomiques. C’était suite à la création des laboratoires de certifications, EGL, IGI et HRD voient le jour. Le métier échappa des mains des professionnels, des bureaux « d’investissements » poussèrent comme des champignons, n’importe qui pouvait vendre du diamant avec des certificats donnant les qualités de la pierre. Une sur enchère inévitable suivit, des publicités (mensongère) promettant des bénéfices extraordinaires jusqu’à 25 % par trimestre. Des diamants jaunes avec des piqués noirs sont vendus comme pierre exceptionnels sous le nom de « diamant panthère ». Même des petits brillants étaient scellés et accompagnés d’un certificat. Tout naturellement, les prix s’effondrèrent et retrouvèrent des cours normaux en 1982.
Depuis 1990 le diamant synthétique, qui n’était utilisé que dans l’industrie, fait son apparition dans le secteur de la joaillerie. Une nouvelle ère commence, le diamant naturel s’épuise, le diamant de synthèse le remplacera t’il ? Au États Unis la vente de bijoux est déjà acceptée, ce qui n’est pas encore le cas en Europe et en Orient. Selon les prévisions des grands producteurs il y aura encore du diamant jusqu’en 2050 environ. L’apparition du diamant synthétique sera donc la seule solution pour la joaillerie à partir de la seconde moitié du siècle, surtout pour le haut de gamme.
Les diamants naturels deviendront des « Old Mine » ou littéralement des anciennes mines. Le risque de voir le prix du diamant synthétique descendre au prix du cubique zirconia est exclu, car les frais de production, chaleurs et pressions, seront toujours plus élevés.
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