LE ZIRCONIUM CUBIQUE, MEILLEUR SUCCÉDANÉ DU DIAMANT | FR
Tout le monde en parle dans les milieux professionnels ainsi que dans le public, mais peu de gens connaissent vraiment ce meilleur substitut actuel du diamant! Le zirconium cubique porte plusieurs noms, dont les plus usités sont : Cubique Zirconia ou CZ, diamonite, diamondite, diamon-Z, Diamonique III, Fianite, Djevalite, Cerene, Dioxyde,1 Diamond QU, Disconiâ, Diamonair Ip, Diamonesque, bien que tous les termes contenant le mot « diam » a été interdit.
Aux Etats-Unis on lui attribue les noms suivants : Shelby, Singh Kohinoor. De tous temps on a essayé de trouver des substituts au diamant, le plus ancien est certainement le strass, tirant son nom éponyme du joaillier Von Strass (au temps de Louis XV).
Du strass au zirconium
Le strass est un verre de plomb incolore dont la culasse est enduite de mercure donnant un éclat comparable à celui du diamant (procédé encore employé de nos jours en bijouterie fantaisie). Au début du XXe siècle, le saphir et le spinelle synthétiques firent leur apparition. Vers 1955, on découvrit le titanate de strontium» mieux connu sous le nom de « fabulite ». (En 1968, sa production s'éleva à plus de 1.500.000 carats). Celui-ci fut, vite détrôné par le « Yag » découvert lors des recherches sur le rayon Jaser en 1968. En 1972 plus de 40.000.000 de carats en furent produits.
Le meilleur succédané
Le zirconium cubique naquit en 1976 et bat tous les records car il est de loin le meilleur succédané du diamant jusqu’à nos jours. En 1980, sa production s'éleva à plus de 6.000.0000 carats et on peut affirmer qu’actuellement les chiffres sont facilement multipliés par 10 ou même plus. Le terme zirconium cubique devait être normalement précédé de la spécification «synthétique ». Il a été découvert à l'état naturel en 1937 par deux minéralogistes allemands, grâce aux rayons X, en de si petits cristaux que le fait passa inaperçu. Le zirconium cubique, pour sa résistance aux hautes températures, avait déjà été employé dans la composition de céramique à des fins industrielles et scientifiques. (Il résiste à près de 2.000 °C). Dans l'étude faite par K. Nassau, le zirconium cubique consiste en 96% de ZpO2 et 4% de CaO bien que remplaçable par du MgO (magnésium) ou du Y2 03 (ytrium).
Le zirconium cubique à l'état pur fond à de très hautes chaleurs, 2.750 °C. Par l'emploi de certains additifs, on peut réduire cette température. Au premier stade une construction monoclinique ou tétragonale est obtenue. Lors de la sur- chauffe, on passe (à 1.100 °C) définitivement du monoclinique au tétragonal. Aux environs de 2.000°C, on passe au cubique. Les additifs sont indispensables pour le refroidissement. Les deux plus grands producteurs en matière brute étaient les U.S.A. et l'U.R.S.S. qui déposa son brevet en 1972. Aux Etats-Unis, le groupe « Cérès » déposa aussi son brevet après de multiples controverses, actuellement la production est principalement en Extrème-Orient Quant aux centres de taille, ils sont éparpillés de par le monde, les plus importants sont la Thaïlande, la Corée, les U.S.A., Taiwan, Hong Kong, Jaipur, le Sri Lanka et la Chine. La taille est complètement automatisée dans les centres européens comme Idar-Oberstein et en France.
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