LA PERLE | FR
Une perle de culture est un véritable joyau de la mer créé par les efforts conjoints de la Nature et de l'Homme : l'huître perlière. Les perles doivent leurs beautés à la force créatrice de la nature, qui les façonne en sphères ou en formes baroques, d'une rare beauté. D'autres pierres précieuses doivent être extraites du sol, taillées et polies avant de briller d'éclat. Mais les perles rehaussent leurs éclats intérieurs chaleureux à leurs naissances.
Il y a donc différentes qualités et origines classées selon leurs valeurs :
- Perles des Mers du sud blanches à crème, avec une production de +/- 10 tonnes,
- Perles de Tahiti (noir, bronzé, métalique), avec une production de +/- 8 tonnes,
- Perles de la Mer du Japon, avec une production de +/- 22 tonnes,
- Perles des Mers de Chine, avec une production de +/- 10 tonnes,
- Perles d’eau douce de Chine, avec une production de plus de 1.500 tonnes,
Les autres producteurs sont moins importants.
- Perles Australiennes (blanc argenté)
- Perles du Vénézuéla (blanc, translucide et petite production)
- (hors des classifications) Les perles naturelles sont hors de prix, très rares et souvent de mauvaise qualités. Ont en trouve encore quelques unes sur le marché de Manama à Bahrain.
Les perles de couleur naturelle sont rares et recherchées, malheureusement il y a des perles teintées difficile à détecter sans matériel de laboratoire.
Il y a (naturellement) aussi des imitations. L’essence d’orient est la plus ancienne, c’est un mélange, selon les « fabricants », d’écaille de poisson mélangé à de la colle de poisson.
L’on utilise une bille en verre creuse où l’on injecte l’essence d’orient ou bien l’on enduit la bille à l’extérieur, soit dans un bain, soit pulvérisé sur la surface. La perle de Majorque est la plus connue des imitations. Il s'agit, ici aussi, de perles de cristal, plongées dans un bain de « nacre », obtenu à partir de la guanine, extrait d'écailles de poissons, comme la sardine ou le hareng.
Un vieux système consiste à glisser la perle sous votre dent, rassurez-vous vous de ne pas l'abîmer (si c'est une vraie), elle va crisser, comme une craie sur un tableau noir. Sous le microscope, l’on voit une structure « simili », tandis que la perle de culture a une structure qui ressemble souvent à « la plage lorsque la mer se retire », des fines couches de croissances. Parfois « des marques sous-cutanées ressemblant à des veines variqueuses ».
Les nouvelles imitations utilisent des produits chimiques, soit à base de sels de plomb, interdits en Europe, soit de sels de bismuth. Naturellement, il y a des imitations en plastiques (Acryl) ou du verre. Des imitations de perles « Mabe » par collages de demi-perles d’imitation sur du plastique imitant le nacre.
La plus grosse perle naturelle en possession privé est baroque et mesure 8 cm pour 575 carats et provient de la vallée Acro, du trésor Mongole du 12ème siècle. Il fut la possession d’empereurs Chinois et des rois Perse petit fils de Dzjengis Khan. Lors du retour de Marco Polo à Venise 1295, il possède la perle, il meurt en 1324, et la perle reste en Europe dans les trésors de différents monarques.
La perle fut vendue le 3 mai 2007 lors d’une vente aux enchères à Abu Dhabi, dans les Émirats pour 6 millions €. Mais la grosse perle est la perle de « Lao Tze » aussi appelée « la perle d’Allah », de 24 cm et pèse plus de 6 kg. Évaluée à 93.000.000$ en 2007. Elle serait dans un muséum aux Philippines.
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