Le Congo et la Forminière | FR
L’Etat Indépendant du Congo fut crée en 1885 en accord avec les puissances Européennes, un territoire immense où fut jeté une base d’organisation, car il n’y avait aucune structure administrative ni économique. Aider par les missionnaires, la population reçue des écoles et des hôpitaux. Les maladies tropicales tel que la malaria, la lèpre, le pian et la trypanosomiase, communément appelée la maladie du sommeil faisaient des ravages et décimaient des villages entiers.
En 1940 sur la production mondiale est de 12.900.000 carats, le Congo en produit 9.600.000 carats et en 1945 10.400.000 sur les 14.000.000 carats.
La Forminière sous la direction de J.Jadot continu la prospection et pénètre en Angola où fut fondée en 1912 la Companhia des Pesquisas de Angola « Pema ». En 1917 la firme Portugaise « Diamang » est fondée avec son siège à Lisbonne. La Forminière continue la prospection et surtout l’exploitation non seulement pour son propre compte mais aussi pour d’autres sociétés.
Parallèlement, les autres exploitations de minerais tels que l’or, le cuivre (provenant de la malachite), l’étain et surtout l’uranium allaient contribuer à faire de l’état du Congo une puissance économique, gérée par un triumvirat ; l’administration, les grandes sociétés privées et les missions catholiques pour le sociale.
L’exploitation
Tshikapa, situé près de la frontière de l’Angola, n’est pas une « mine » mais un site, une exploitation à ciel ouvert. Le diamant se trouve sous une épaisse couche de gravier stérile. La rentabilité de l’exploitation dépend de sa teneur en carat par mètre cube de minerais. La société Minière du Bécéka crée en 1919 se spécialise dans le diamant industriel, dans le bassin de la Bushimaie au Kasaï oriental. Vu la trop grande production de boart, la Bécéka va fonder en 1937 la société Diamant Boart qui va fabriquer des outils diamantés (scies, câbles et têtes de forages), la société sera vendue plus tard à la firme danoise Nilfisk (qui a connu une catastrophe sur le site de Ghislenghein, Belgique le 30 juillet 2004).
Lors de l’indépendance du Congo, la société Minière du Bécéka décide de se placer sous législation du pays, le siège administratif restant à Bruxelles, une filiale congolaise est crée à Bakwanga ; la Société Minière de Bakwanga mieux connu sous le nom de la « MIBA ». La Bécéka devient la Société d’Entreprise de d’Investissement du Bécéka en abrégé Sibéka avec comme principal actionnaire la Société Générale, mais aussi la De Beers. La Sibéka avait en plus une autre filiale ; la Banque Diamantaire Anversoise crée dans les années 30. En 1973 le Président du Congo, devenu Zaïre, Mobutu Sese Seko nationalisa toutes les compagnies.
La Sibéka fut obligé, devant la zaïrisation, de diversifier sa prospection et exploitation e. a. au Brésil, au Venezuela et en Australie.
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