PADPARASCHA | FR
Le saphir appartient, tout comme le prestigieux rubis, au groupe des corindons. Bien qu’autrefois le nom saphir, de l’ancien Grec, désignait toutes les pierres bleues, aussi bien les pierres fines que les minéraux (lapis, sodalite…), ce n’est qu’au début du 19e siècle que le saphir est classé auprès des corindons.
Avec une dureté de neuf, les saphirs sont extrêmement robuste et durable et bien adapté pour une utilisation dans la bijouterie. Les saphirs ont un indice de réfraction relativement élevé ce qui fournit un éclat et une brillance exceptionnel aux bijoux (il n’y a que le diamant qui le surpasse).
Le plus célèbre saphir Padparadscha est de 100,18 carats de la collection Morgan au Musée d'histoire naturelle de New York. Cette pierre a été critiquée par certains puristes pour être trop orange et pas assez rosé.
Les Padparadschas de qualité gemme sont rares, mais de beaux spécimens ont été trouvés au Viet Nam, qui produit déjà des rubis de tonalités très vives. Dans la zone Nayar en Birmanie ont trouve quelques Padparadschas rose orangé. Ces pierres bien que plus rares que celle du du Sri Lanka, possèdent par contre le label tant convoité de « Birman ». Tout comme les diamants de « Golconde ». Par contre pour certains gemmologues, le nom de Padparadscha devrait être strictement limité aux pierres du Sri Lanka.
Mésaventure au Japon
Les Japonais sont des collectionneurs avertis qui cherchent les pierres rares. C’est donc normal qu’ils soient des amateurs des saphirs Padparadschas. Malheureusement, il y a quelques années, de grandes quantités de corindon de faible qualité, trouvé à Madagascar, furent chauffées par des négociants Thaï, qui ont finalement obtenus des corindons de couleurs Padparadscha utilisant du béryllium (Be). Beaucoup de ces premiers arrivages de pierres ont été vendues par les négociants thaïlandais et ont été classés comme étant simplement «naturel», ou parfois «chauffée» par les laboratoires japonais et ensuite vendus aux amateurs japonais. On estime à environs 100 000 pierres qui ont ainsi été importés au Japon pour des millions de dollars. Lorsque les négociants japonais ce sont rendu compte du nouveau traitement, les ventes sont tombées en chute libre. Par contre, certains négociants estiment que si les pierres sont vendues comme traitées, le client doit pouvoir choisir, soit des pierres traitées à des prix abordables, soit naturels et naturellement bien plus chers, mais ce sont surtout les gemmes naturels et exceptionnelles que le collectionneur recherche.
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