Diamant : Quo vadis ? | FR
Diamant où vas tu ? Ou plus tôt où allons nous ?
Au Moyen-Âge l’on polissait les faces de l’octaèdre, au 15e siècle Louis de Berquem trouve la technique de la taille du diamant. La pierre sertie dans un « dop » est déposée sur un disque en métal enduit de poudre de diamant, cette technique est restée la base de la taille du diamant jusqu’à ce jour.
La première taille brillant était épaisse, il fallait abaisser la table à partir d’une des pointes de l’octaèdre, ce qui entraina une perte importante de poids.
Fin 19e on découvre le sciage, ce qui permet de tailler à partir d’une pyramide. La taille s’améliore mais les proportions et finitions sont encore primitives (ce qui fait le charme des tailles anciennes). Vers les années 1930, les tailleurs vont se baser sur des normes de physique et d’optiques plus strictes. Apparaissent les proportions de Tolkowsky, les normes Idéales de Johnson et Roesh, les normes Scandinaves. Le matériel s’améliore avec des dops mécaniques, SBD, Bettonville, Allemands etc. et finalement le dop Américains, bien plus précis. Cette taille s’améliore lentement jusqu’au années 1980 avec l’apparition des certificats HRD et IGI à Anvers. Depuis cette période un diamant de 1 carat n’est plus vendable sans certificat, anversois ou américain (GIA).
Les premières contraintes apparaissent : la fluorescence. Un diamant avec une fluorescence forte est dégradé, acceptable dans le sens qu’un diamant à fluorescence forte est souvent légèrement laiteux. Par contre les diamants à fluorescence médium ou faible sont aussi dégradés de 5 à 10%, pourquoi ? C’est le marché qui a décidé, il n’y pas d’autres explications valables.
Fin du siècle passé, les Japonais découvrent que l’lorsque l’on taille selon certaines proportions, l’on obtient un effet de flèches et de coeur. La taille « effet Cupidon » est née, seulement visible non sertie et à l’aide d’un instrument spéciale que le bijoutier possède à cette fin. Les laboratoires d’expertises américains et anversois se font une surenchère de normes de plus en plus strictes. Là où nous avion les proportions « very good » « good » « unusual » et la finition « very good », « good », « medium » et « poor », l’on ajoute « excellent ». Les diamants taillés parfaitement dans les années 1960, doivent être retaillés. Là nous pouvons encore suivre.
TYPE
Par contre la nouvelle tendance est bien plus hallucinante, l’on donne une plus value jusqu’à 15% et plus pour des diamants type IIa. Retour à la case de départ dans les années 1970. Les scientifiques font des études sur la cristallisation et la maille élémentaire du diamant. L’on trouve à l’échelle atomique des impuretés, le diamant contient parfois dans sa maille élémentaire de carbone des traces d’azote ou de bore. Pour pouvoir trouver ces traces, l’on a recours à la spectroscopie en infra-rouge connu sous le nom FTIR (Fourier Transformer Infrared Sectroscopy) un instrument utilisé dans les laboratoires universitaires. Actuellement les grands laboratoires d’expertises ont du investir dans cette machine de technologie de pointe d’une valeur de 20.000 € Le fabricant BRUKER a mis au point l’ALPHA analyseur en collaboration avec l’HRD.
A la base il y a 4 types de diamants : Ia, Ib, IIa, IIb.
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