LES DEBUTS DE LA DE BEERS | FR

Après la découverte d’Erasmus Jacobs l’Afrique du Sud se retrouvent, après une dizaine d’années, avec une production de trois millions de carats par an. Bien que l’Eureka n’avait pas reçu beaucoup d’attention, la suite déclencha la ruée vers le diamant.

Pour impressionner son rivale, Barnato apporte une valise remplie à ras bord avec les diamants les plus beaux et les plus grands de la mine de KimberIey, pour valeur de plus d’un million de livres, soigneusement triés pas taille et par qualité dans des plis. Rhodes faisant ne pas s’intéresser par la valise, demande à Barnato combien il voudrait l’achat de la Compagnie française. Barnato répond qu’elle n’était pas à vendre. Rhodes fait une offre surprenant : si Barnato permettrait qu’il achèterait à des conditions initiales la Compagnie Française, il la vendrait immédiatement l’entreprise de Barnato, pour un montant correspondant d’actions dans le Kimberley Central. Rhodes avait, avec cette proposition comme but d’augmenter sa part dans la Kimberley Central, voyant ainsi l’occasion de mettre la main sur la Société sans investir un sou. Barnato considérant avoir fait une transaction fructueuse et veut absolument montrer ses diamants qu’il avait apportés. Quand il déballe un par un les lots, Rhodes réalise que ce ne fut pas un échantillon de la production de la Kimberley, mais une sélection des plus belles gemmes. Rhodes avait une fois de plus une idée géniale pour embobiner Barney, « avez-vous déjà vu un seau plein de diamants ? demande Cécile. J’ai toujours rêvé de voir un jour un seau plein de diamants. » Rhodes fait apporter un seau et avant que Barnato réalise ce qui se passait vide les sachets et jette les pierres dans le seau. Rhodes apparemment émerveillé comme un gamin, plongeât ses mains profondément dans le seau de diamants tandis Barnato regardait fièrement, « Une belle vue, est-ce pas ? » dit Barnato. « Cela n’aurait pas été possible avec la production de De Beers », « hé non, » dit Rhodes, « avec la production De Beers ce serait impossible. ». Remplir le seau n’était pas un acte excentrique, mais était plutôt une manœuvre Machiavélique. Maintenant, qu’une partie des actions de la Kimberley centrale était déjà tenue par Rhodes il avait l’intention de racheter les derrières actions qu’il pouvait trouver, jusqu’à ce qu’il les avait toute en sa possession. Il savait que Barnato serait contre lui et c’était donc une première étape dans la bataille des actions. Barnato était temporairement paralysé vu que les diamants dans le seau devaient être à nouveau classés, une tâche qui prendrait plusieurs semaines, donc invendable. Rhodes avait ainsi privé Barnato temporairement de plus d’un million de livres de capitaux. Maintenant, qu’il avait lié les mains libres, Rhodes allait pouvoir acheter les actions de Kimberley Central et exclure Barnato. Rhodes en profita pour prendre la Kimberley Central et l’inclure dans la De Beers Mining Company. Il utilise à cette fin des millions de livres qu’il avait empruntés grâce aux connexions de Alfred Beit ; la Maison Rothschild. Barnato qui possédait encore des d’actions à Kimberley centrale, n’avait pas d’objection aussi longtemps que sa propre position dans la société fusionnée était garantie. En plus, lorsque Rhodes lui donna l’adhésion à la Kimberley Club et même un siège au parlement du Cap, Barnato, enfin admis dans la « high society » approuva. Après une succession rapide d’achats deux autres mines dans le quartier de Kimberley, Rhodes obtient en 1889 presque le contrôle de la production mondiale de diamants. Finalement Rhodes achète en juillet 1889, les actions de la Kimberley Central définitivement avec un chèque historique de 5.338.650 £ d’époque, qui orne encore la salle du conseil d’administration de la De Beers Mining Company. Barnato, qui se désintéresse du diamant, se précipite avec son magot dans le Transvaal pour investir dans les fabuleuses nouvelles découvertes de mines d’or du Witwatersrand ou Rand. Malheureusement le stress de l’exploitation de son entreprise sur les champs aurifères perturba son équilibre mental. En Juin 1897, en route pour l’Angleterre, à bord du bateau à vapeur Scot, il se serait suicidé en sautant par-dessus bord. Pour endiguer la volatilité du marché il fallait limiter les ventes du diamant de la De Beers à un groupe de 10 commerçants qui étaient connus sous le nom du Diamond Syndicate. Mais la De Beers est maintenant confronté à une situation qui n’a jamais eu lieu auparavant sur le marché du diamant : l’offre dépasse la demande. Selon une histoire interne de la De Beers ils auraient limités la production par un moyen simple mais efficace, tous les diamants sortant de la mine de Kimberley étaient déposés dans une caisse en bois d’une soixantaine centimètres de long et conservés dans le coffre-fort de la société. Lorsque la boîte était pleine, les mines furent fermées en attente d’une reprise.
Les vols de diamants : il fallait trouver des mesures contre la contrebande et le trafic de diamants, les mineurs étaient si habile pour cacher les pierres et les vendre à des acheteurs illégaux que seulement la moitié de toutes les pierres provenant des mines de Kimberley terminait dans les coffres des sociétés. Problème que rencontre aussi les fabricants dans les centres de taille, un marché parallèle se crée, pour échanger les diamants. Autour des mines les commerçants illégaux prenaient rarement une pierre volée directement d’un mineur. Le plus souvent, ils enterrent de l’argent (ou de la drogue, « dagga » que de nombreux travailleurs préfèrent à l’argent). La vente fut conclue en disant à l’autre où trouver le magot. Les gouvernements de deux républiques boers de la région, l’Etat libre d’Orange et du Transvaal, ne s’intéressaient pas des vols des diamants, cela n’avait pas de priorité. Les acheteurs escrocs cachaient les pierres volées dans des cannes creuses ou des canons de fusils de chasse, le plus souvent cousues dans les vêtements, chapeaux ou dans des talons creux, de son côté le mineur ensevelis les pierres volées. Rhodes doit commencer à lutter contre la contrebande de diamants. Son système était que les indigènes devaient rester à l’intérieur de la mine pendant la durée de leur contrat de trois à six mois. Mais les tenanciers et les commerçants de Kimberley ont naturellement protesté contre cette perte de clientèle, la De Beers a répondu, de manière hypocrite, que c’était pour protéger leurs travailleurs contre les dangers de l’alcool. Le soir, les mineurs sont fouillés par les gardes qui examinent les cheveux méticuleusement ainsi que toutes les cavités du corps. Le dernier jour de son contrat le travailleur était enfermé dans une douche pour un contrôle approfondi. Si le mineur avait un problème de constipation, il recevait, « une purge ». Les toilettes étaient installées de manière que l’eau coulait constamment à travers des fentes de tailles différentes de cette manière des milliers diamants avalés furent récupérées. Malgré toutes ces précautions les indigènes, ont quand même réussi à voler pas mal de pierres. Une cachette classique est de se couper dans la jambe et de cacher les pierres dans les plaies, naturellement les médecins de la société, connaissant le truc, trouve dans les blessures beaucoup belles pierres car seuls les plus belles pierres en valaient le coup. Ajoutons que Cécile Rhodes dans son rêve d’expansion de l’Empire Britannique, n’a jamais pu « avaler » l’accord des grandes puissances de l’époque concernant le Congo attribué au roi Léopold II. La campagne de calomnies concernant les « mains coupées » faussement attribuée au roi, qu’il propagea, perdurent jusqu’à présent.

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